Les préconisations du CEP s’articulent autour de quatre grandes lignes directrices.

1- Les grandes orientations

  • Formation permanenteMettre en place un pilotage territorial de l’insertion par l’activité économique dans le cadre d’un dialogue social. L’esprit : assurer une couverture des besoins du territoire en fonction des publics, de la diversité des offres d’insertion afin de répondre aux différents niveaux de difficultés sociales et mettre en cohérence les financements publics, les besoins des territoires et les objectifs.
  • Favoriser la présence territoriale de l’IAE en adéquation avec les besoins des publics, afin de favoriser l’accès de tous aux dispositifs d’insertion et de contribuer au développement des secteurs les plus ruraux
  • Améliorer le recueil des données statistiques.
  • Développer la fonction de formation pour clarifier le positionnement dans les chantiers et, peut-être, adopter une terminologie plus complète.
  • Simplifier les dispositifs et la charge administrative qui pèse sur les SIAE. Pourquoi ne pas unifier, comme cela se fait dans certains départements, les dossiers de demandes de conventions et ne pas élaborer des procédures communes d’instruction des dossiers du CUI ?
  • Améliorer la performance des ACI et renforcer, avec les entreprises, des liens généralement trop ténus.
  • Mettre en place un observatoire des emplois et des compétences…
  • … en améliorant notamment l’articulation des niveaux micro et macro de l’information, pour contribuer à son efficacité.

2- Les évolutions des ACI en tant que structures

  • Diversifier les financements.
  • Développer la mutualisation – des outils de GRH, des dossiers, des formations… – entre structures.
  • Mettre en place une évaluation partagée des ACI, ne seraitce que parce que les pouvoirs publics exigent des indicateurs.
  • Développer des outils valorisant les apports qualitatifs des structures, pour permettre notamment aux financeurs d’apprécier les résultats obtenus en matière de reconstruction et de professionnalisation des personnes.
  • Respecter les spécificités du secteur dans la mise en place d’outils de gestion des ressources humaines, les besoins variant en fonction de la taille des structures et de l’activité.

3- Les actions concernant les salariés permanent

Salariés permanents< Mieux les accompagner, en leur permettant de suivre des formations en assurant leur remplacement et de partager leur vécu avec d’autres professionnels.

< Valoriser l’évolution des métiers et des compétences, favoriser des échanges avec des entreprises. Autres nécessités : impliquer les universités dans la formation et créer des certificats de qualification professionnelle (CQP) spécifiques pour la branche.

< Développer une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC), tant à l’échelle collective qu’individuelle, en QUATRE CHAMPS DISTINCTS partant des sept emplois-repères et fiches métiers établis dans le cadre de la classification conventionnelle des emplois.

< Développer la formation professionnelle. Il faut, entre autres, faciliter le montage financier des sessions, mettre en place des formations au niveau national pour que les salariés ne soient pas obligés de quitter leur lieu de travail, et recourir au e-learning (apprentissage en ligne). Il faut par ailleurs enrayer la disparité de l’offre de formation d’une région à l’autre.

< Assurer une évolution de carrière et des possibilités de mobilité, en faisant du parcours professionnel une priorité.

< Valider la reconnaissance des qualifications, en facilitant les démarches de validation des acquis de l’expérience (VAE), de CQP, etc.

< Prévenir les risques psychosociaux liés aux métiers.

4- Les actions concernant les salariés polyvalents

< Élaborer une GPEC à l’échelle territoriale.

< Développer des actions de formation adaptées, notamment en utilisant les périodes de professionnalisation.

< Offrir la possibilité de parcours professionnels, en impliquant davantage Pôle emploi dans leur mise en oeuvre, faire des bilans de compétences pour les personnes sans perspectives lors de leur départ…

< Réaliser une évaluation et un suivi du parcours en concertation avec le référent externe.

< Développer la reconnaissance des acquis de l’expérience et de la certification de compétences. La démarche de reconnaissance des savoir-faire professionnels (RSFP) proposée par l’AFPA et CHANTIER école semble un bon moyen d’y parvenir.

< Travailler davantage en liaison avec les entreprises du secteur marchand et de l’économie sociale et solidaire.

 » Vers une meilleure GPEC et des qualifications validées « 

Salariés polyvalents